Considérant les répercussions désastreuses des mesures prises dans la lutte contre le COVID-19 pour l’économie en générale et l’emploi en particulier, le gouvernement a spécialement aménagé un mécanisme de soutien financier qui existait déjà : le chômage partiel.
Tout en reconnaissant que la survenance du COVID-19 constitue un cas de force majeure, le gouvernement a en effet institué le régime du « chômage partiel pour cas de force majeure liée à la crise du COVID-19 ».
En vue d’éviter des licenciements économiques en maintenant ainsi l’emploi dans les entreprises, ce mécanisme permet de fournir directement aux employeurs les liquidités nécessaires afin de faire face à des difficultés de trésorerie pour payer leurs salariés, puisque leur entreprise ne peut plus fonctionner normalement.
Bien sûr, la durée de ce soutien financier restant limitée, toute l’ampleur des répercussions économiques de la crise actuelle liée à la lutte contre le COVID-19 ne pourra être mesurée qu’à la sortie effective de cette crise.
Les employeurs de tous les secteurs de l’économie peuvent se voir octroyer le bénéfice du chômage partiel à condition, bien évidemment, que les difficultés économiques rencontrées par eux soient directement en lien avec la crise liée à la lutte contre le COVID-19.
Bien évidemment, une distinction parmi les employeurs s’impose, alors que les mesures gouvernementales prises dans cette lutte ont contraint certains employeurs à fermer leurs portes en arrêtant temporairement leurs activités :
Il est à noter que pour se voir octroyer le bénéfice du chômage partiel, toutes les possibilités de maintien d’un niveau normal de l’emploi par les moyens propres de l’entreprise doivent être épuisées. Il est ainsi exigé notamment que les congés des années 2019 et antérieures soient entièrement pris par les salariés concernés. Cette exigence ne s’applique pas pour les congés de l’année 2020, ni pour un compte épargne-temps.
Finalement, les employeurs, qui sont actuellement autorisés à reprendre l’exercice de leurs activités, peuvent encore bénéficier du chômage partiel si la reprise normale de leurs activités n’a pas pu se faire à cause de la crise liée au COVID-19 (par exemple, manque de marchandises). Ces employeurs devront ainsi déposer une demande motivée qui sera soumise à l’appréciation du Comité de conjoncture.
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